Le pigeon voyageur de novembre des Galline Felici

05/11/2020

 
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Le pigeon voyageur de novembre des Galline Felici

Nouvelles (à tendance) mensuelles destinées à nos clients/amis francophones


ll est essentiel que tout continue de fonctionner


Dans ce "pigeon", nous aurions aimé donner la parole uniquement à nos « poussins » pour qu’ils vous racontent leur parcours d’intégration dans le Consortium. Vous transmettre combien nous nous sentons gratifiés, nous producteurs membres, de voir que ce qui nous a poussé.e.s à nous rapprocher de ce Consortium il y a quelques années est toujours aussi présent dans le coeur et l'esprit de ces nouveaux entrants aujourd'hui.
Il y a quelques semaines, nous avons organisé une réunion à l’entrepôt avec ces nouveaux « poussins » et les mots de Rina et Valeria, deux de nos productrices « poussines », nous ont tellement touché.e.s que nous leur avons demandé de les partager ici avec vous (cf. texte encadré de droite).

En dépit de tous les efforts que nous faisons pour « créer de la beauté », nous sommes aussi contraints, en ce moment historique, de combattre un ennemi que nous avons découvert l’an dernier et qui conditionne encore beaucoup trop fortement nos vies.

En tous cas, quoi qu’il se passe demain et dans les semaines à venir, nous sommes au moins toutes et tous convaincu.e.s d’une chose : nous ne pouvons battre en retraite. 

Nous ne pouvons permettre à une société qui fait la promotion de la grande distribution et de l’agro-industrie (vous avez vu la nouvelle PAC?) d’ignorer la volonté de centaines de milliers de femmes et d’hommes désireux de construire des alternatives possibles, qui se sont révélées viables et certainement plus durables, respectueuses et visionnaires que celles en vigueur aujourd’hui.

De nombreux groupes nous ont écrit pour nous demander si nous allions poursuivre les livraisons et la réponse est oui. Nous continuons à travailler en suivant très attentivement les  protocoles sanitaires. Je voudrais aussi vous faire part d’un extrait de mail d’Adrien (chargé de la logistique avec la France, la Belgique et la Suisse) en réponse à un groupe d’achat. Outre souligner que, si nous arrêtons tout, les dégâts sociaux risquent d’être beaucoup plus importants que les dégâts sanitaires, il ajoute :

"ll est sûr que les agriculteurs et ceux qui vivent de la production de produits agricoles ont besoin dans ces moments d'un soutien majeur de la part des consommateurs. Ce serait trop facile pour la grande distribution organisée de récupérer le monopole des consommations. Et cela pourrait rapidement être dramatique pour l'agriculture locale, les producteurs d'AMAP et les petits commerçants. Cela dit, nous comprenons bien la situation difficile chez tout le monde. L'important est de tenter de trouver ensemble les meilleures solutions et de ne pas baisser les bras trop rapidement. »

Ne baissons pas les bras. Ne cédons pas à la peur ou pire ne nous résignons pas à nous laisser conditionner dans nos choix. Je suis sûr que nous allons continuer à travailler toutes et tous ensemble pour que cela n’arrive pas. 

De nombreux groupes nous écrivent pour nous raconter comment ils s’organisent pour continuer les distributions. Nous publions leurs suggestions sur cette page, n’hésitez-pas à nous faire part des vôtres et nous les ajouterons !

Merci à tous et je laisse la parole à Valeria et Rina,
Nous vous embrassons,

Mico
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Les liens utiles de ce pigeon en un coup d'oeil : 
Qui sont Rina et Valeria ?
Quelles solutions avez-vous trouvées pour continuer les distributions ?
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Les pamplemousses roses vous ont manqué ?



Nous vous avions communiqué que les pamplemousses roses n'étaient pas disponibles mais sommes finalement contraints d'anticiper la récolte et de les ajouter à la liste des produits disponibles...
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Être « Poussines » parmi les « Poules », que cela signifie t-il pour nous ?
par Rina et Valeria Iovino, productrices "poussines" du Consortium


Bonjour à tous,

Je suis Valeria, propriétaire de la ferme « Netun » (que vous connaissez peut-être déjà sous le nom d’Eredi Milana) aux côtés de ma mère Rina avec laquelle nous nous considérons comme de joyeux « poussines »...